La reprise d’entreprise a connu une forte hausse ces dernières années. Plusieurs raisons incitent les entrepreneurs à opter pour cette alternative à la création d’entreprise. En plus des avantages propres à cette opération, elle permet également de faciliter l’intégration dans un secteur d’activité visé. En choisissant ce système de reprise, les entrepreneurs doivent suivre différentes étapes pour éviter les conséquences qui peuvent être financièrement dommageables. En tant que projet complexe, il est recommandé de s’y prendre convenablement en identifiant les étapes incontournables lors d’une procédure de reprise d’entreprise.
Identifiez le type d’entreprise à reprendre
Deux options s’offrent généralement à ceux qui souhaitent se lancer dans le rachat d'une entreprise. L’entrepreneur peut en effet orienter son choix vers un secteur d’activité précis ou vers un nouveau secteur dont les activités nécessitent une nouvelle étude. Dans la pratique, ceux qui choisissent la première option investissent déjà dans un secteur précis, mais souhaitent renforcer ses capacités de production en faisant un rachat entreprise similaire. Pour ce faire, il est recommandé d’identifier les compétences requises en tant que repreneur à travers un bilan de compétence effectué par un professionnel.
Après avoir identifié le secteur concerné, il importe ensuite d’analyser le type d’entreprise qui correspond au profil économique du repreneur. Les entreprises à reprendre peuvent ainsi être une toute petite entreprise ou TPE, petite et moyenne entreprise ou PME ou également un réseau en franchise. Il convient par la suite de faire une étude sur l’éventuel lieu d’emplacement idéal de l’entreprise reprise en fonction de l’activité. En somme, un pré diagnostic reprise clôture la première étape d’identification. Pour plus d’informations, cliquez sur rachat d'une entreprise.
Analysez l’entreprise visée
Une analyse de l’entreprise cible est nécessaire après le premier diagnostic relatif à l’étape d’identification. Ainsi, la seconde étape basée sur l’analyse concerne les éventuelles opportunités d’affaires. À travers des échanges avec le dirigeant concerné par la cession d'entreprise, le repreneur doit rassembler toutes les informations nécessaires à la prise de décision. Les informations à recueillir portent en effet sur les activités actuelles et futures de l’entreprise, les forces et les faiblesses, la diversité de la clientèle, le taux de croissance, les outils de production, les ressources humaines ainsi que la raison de la cession de l’entreprise. Ces informations sont capitales, car elles permettent de faire le point sur l’éventuelle rentabilité de l’entreprise ainsi que l’engagement du cédant à concrétiser la cession d'entreprise.
Une lettre d’intention peut par la suite succéder l'étape relative à l’entretien. Cette lettre est la première concrétisation du projet à travers une confirmation du projet de reprise qui mènera par la suite à l’accès aux informations confidentielles. Elle permet de fixer le cadre ainsi que les limites de la négociation et exprime la volonté pour les parties de parvenir à la conclusion d’un contrat.
Analysez les finances de l’entreprise
Cette analyse porte plus précisément sur les résultats financiers avant l’acquisition entreprise concernée. Elle se fait à travers des analyses des bilans ainsi que les comptes de résultat des dernières années. Une entreprise ayant une excellente finance est celle dotée d’un chiffre d’affaires avec une tendance croissante. Les informations obtenues du dirigeant permettent également de savoir si l’activité est rentable et si la marge est stable. Il convient ensuite d’identifier les leviers d’amélioration possible après l’acquisition d'entreprise. Quant à l’activité en cours de l’entreprise, il convient de libérer dans la mesure du possible la trésorerie à travers des renégociations des paiements des clients, mais surtout des fournisseurs.
Ces différentes analyses permettent par la suite de déterminer la valeur actuelle de l’entreprise concernée. Le résultat de ces investigations facilite la fixation de la valeur finale à mentionner dans le contrat de vente final. En se basant sur ces analyses, le repreneur peut aussi avoir une projection sur la finance future de l’entreprise et prévoir par la suite des perspectives d’évolutions financières.
Le protocole d’accord et l’acte de cession
Des négociations précèdent le protocole proprement dit. Le protocole d’accord est la formalisation de l’accord entre le cédant et le repreneur. Il s’agit d’une convention traitant la teneur de l’opération de reprise point par point. Il prévoit également les droits et obligations des parties ainsi que les modalités relatives au projet d’acquisition entreprise. Le calendrier de toutes les opérations est également prévu dans ce protocole. Il est à noter que l’acte engage le cédant et le repreneur jusqu'à la reprise définitive de l’entreprise concernée. L’acte de cession vient après la signature du protocole.
Il engage définitivement les parties et donne un caractère irréversible à la procédure d'acquisition d'une entreprise. L’acte de cession se traduit par un déblocage de la somme convenue dans la convention d’accord. La signature de l’acte de cession définitive se fait également à ce moment précis de la procédure avec l’accomplissement des formalités administratives. Une phase de transition vient après l’acte de cession pour permettre au repreneur et le cédant de procéder au changement en douceur. Cette transition commence par la prise de poste et l’intégration du nouveau dirigeant de l’entreprise.